Scénographie pour un road movie –
Notes scénographie – Mai 2019
Déplacement.
Lent.
L’image se compose, un lieu est convoqué puis un autre, une succession de lieux. Une ronde, une scénographie qui raconte la salle des fêtes, le chez soi, la maison de retraite ou encore le salon de coiffure puis la salle des fêtes et encore le chez soi, les deux, les trois, les espaces se confondent.
Sont aussi convoqués les sentiments. Ceux de la solitude et de l’isolement, de l’être ensemble et du rapprochement, de l’intime et de la confession. Les espaces sont en mouvement, ils s’ouvrent puis se referment, s’évanouissent et reprennent vie, se remplissent et se vident.
Pour autant, la proposition ne veut pas être illustrative, c’est un choix d’éléments qui dessinera les espaces, le rideau par exemple peut créer un premier plan intimiste puis s’ouvrir vers un ailleurs ou danser avec son évanescence. Le bout de mur est comme une petite chose, un petit espace où l’oeil se raccroche, un espace d’attente, le quelque part de la rencontre. Le mobilier se déplace et s’interverti. L’Epahd devient salle des fêtes, une pluie de ballons rouges , les tables se mettent en place, le décor danse et devient prolongement de l’action.
Théâtre
Cie 7ème ciel, théâtre du Jeu de Paume, 2020
Auteur et dramaturgie : Magali Mougel Mise en scène : Marie Provence Distribution : Claire Cathy ou Fanny Roger, Dominique Sicilia, Pascal Rozand, Line Wiblé Scénographie & costumes : Claudine Bertomeu Eclairagiste : Jean-Bastien Nher